Comment définiriez-vous le genre de votre roman ?
Les Âmes Peintes est un roman fantastique, policier et amoureux, qui se passe au Louvre et porte sur les secrets de peinture de Léonard de Vinci. Il mêle plusieurs genres à la fois : c’est un thriller au cœur du Louvre, qui nous plonge dans l’univers artistique des grands maîtres, en même temps que dans les recherches scientifiques des laboratoires souterrains du musée. C’est une enquête policière sur fond de rivalité politico-culturelle. C’est encore une histoire d’amour à la Roméo et Juliette, à l’issue totalement inédite.
Pourriez-vous nous décrire l’histoire en quelques phrases ?
La Joconde perd le sourire. Un homme est retrouvé mort au pied d’un tableau. Deux amants se font happer par le portrait de La Belle Ferronnière de Léonard de Vinci et se battent pour rester en vie.
Tandis que le commandant Bruno Gorce traite le Louvre comme une scène de crime, tous les fils convergent vers un homme : le président du musée, Pierre Longueville.
Le patron énigmatique, au passé entaché de zones d’ombre, mène des expériences au sein des laboratoires souterrains du Louvre, et semble avoir découvert l’incroyable secret de Léonard de Vinci, au moyen duquel il paraît dérouler un plan hallucinant…
Pourquoi l’avez-vous écrit ? Comment est née l’idée d’écrire ce roman ?
J’ai écrit ce roman pour partager ce que je ressens face aux œuvres. L’idée vient d’une expérience personnelle. Il m’est arrivé souvent de rester pétrifié devant une œuvre. Je peux demeurer immobile longtemps devant une toile et m’en laisser pénétrer, sans savoir pourquoi.
Alors un jour, je me suis demandé : pourquoi ? Si j’avais avec l’œuvre que j’ai choisie (ou qui m’a choisie…), une relation vraiment exclusive, mystérieuse ?… Si j’inventais l’histoire de cette relation particulière ?
Quand l’avez-vous écrit ?
J’ai commencé à écrire ce roman il y a quelques années, après avoir visité une exposition au Clos Lucé, la demeure de Léonard de Vinci à Amboise. Cette exposition présentait les résultats du Projet Joconde, une série de tests scientifiques menés sur Mona Lisa. On y voyait le tableau radiographié sous toutes ses coutures, et chaque cliché créait comme une nouvelle œuvre d’art, qui semblait de surcroît nous murmurer les secrets de la peinture.
J’ai été impressionné par cette convergence de la science et de l’art, si chère à Léonard, et qui entrebâillait en quelque sorte les portes du fantastique.
Où l’avez-vous écrit ?
J’écris un peu partout quand il s’agit de saisir des sensations à la volée, dans la rue, les cafés. En revanche, au moment d’écrire une histoire, je préfère m’isoler pour m’immerger dans l’univers que je crée. J’écris à la mer, à la montagne, dans des chambres mansardées, des hôtels. Il m’est arrivé d’écrire dans des lieux insolites, comme des cabanes perchées dans les arbres.
Pour qui l’avez-vous écrit ?
Ce roman s’adresse à tout le monde car il parle de notre sensibilité face aux œuvres, de nos émotions face aux autres. De fait, mon public vient de tous les horizons, tous les âges, et j’en suis fier.
J’ai écrit notamment cette histoire pour que mes lecteurs, en refermant le livre, aient envie d’aller au musée. Et c’est ce qui se produit. Beaucoup m’écrivent en me disant : » je vais aller au Louvre » (certains, pour la première fois !), « je ne verrai plus jamais la Joconde comme avant »…
En combien de temps l’avez-vous écrit ?
L’écriture s’est étalée sur plusieurs années. Pour finaliser le premier jet, j’estime qu’il m’a fallu environ 7 à 8 semaines mises bout à bout. Pour arriver à la version finale, en ajustant l’intrigue, en enrichissant les personnages, il m’a fallu probablement 3 à 4 fois cette durée.
Un projet d’autre roman ?
J’écris depuis des années. J’ai donc d’autres histoires en magasin, plus ou moins abouties, sur des thèmes assez variés. Le prochain roman à voir le jour pourrait être un polar technologique et boursier se passant à New York, où j’ai vécu. La culture n’est jamais bien loin cependant car l’un des personnages principaux de l’intrigue est un créateur de jeux vidéos…
Retrouvez la suite de l’interview avec les témoignages de Catherine Blondeau et Marc Bélit sur Culturelink en cliquant sur ce lien : suite des interviews
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